Challenge number 4: Improve our recycling capabilities (CLOSE THE LOOP)


Même si tout doit être fait pour retarder cette échéance[1], il arrive un moment où un produit est légitimement en fin de vie et où, ayant perdu toute fonctionnalité, sa valeur résiduelle est celle des matériaux qui le forment. C’est ici qu’intervient le recyclage, c’est-à-dire l’opération technique qui consiste à séparer et préparer ces matériaux pour un nouveau cycle.

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ne analogie très parlante du recyclage est le jeu en pâte à modeler. Si nous n’y prenons garde nos matériaux se mélangent en une boule de couleur infâme et il n’y a plus d’avenir. Si nous sommes méticuleux il est possible de séparer les couleurs de base et de redonner vie à de nouveaux produits. Encore faut-il que les matériaux recyclés trouvent acheteur et que ceux-ci soient prêts à mettre un prix qui couvre le coût du recyclage. La réalité d’aujourd’hui est que tout cela n’est possible que grâce à une subsidiation soutenue car il existe encore trop de méfiance vis-à-vis de la performance des matières premières recyclées ou que le prix des métaux d’origine primaire est bien trop faible !

L’innovation, en particulier le tri intelligent faisant appel aux techniques de robotique et d’intelligence artificielle[2], offre des perspectives intéressantes pour améliorer les performances du recyclage, mais il est bon de toujours garder à l’esprit que le plus performant des procédés de recyclage dépasse rarement les 95%. Autrement dit, après 15 cycles, il pourrait ne plus rester que la moitié de la ressource initiale le reste étant dissipé dans des déchets ultimes!


[1] En pratique, il convient de bannir toute forme d’usage unique qu’il s’agisse de plastique, d’aluminium ou même de papier.

[2] L’ULiège a développé un prototype de robot de tri (Pick It) prêt à être déployé à l’échelle industrielle.

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